La vie secrète de nos cellules adipeuses

Fat Cells from adipose tissue. adipocytes. inside human organism. isolate

Les cellules adipeuses ou adipocytes sont les cellules de l’organisme qui contiennent des lipides, elles se regroupent pour former la graisse. Elles sont communément conçues comme de simples cellules de stockage. Mais elles sont en réalité bien plus que cela. Si elles assurent certes notre survie par cette fonction de stockage, elles sont également capables de communiquer avec le milieu interne de notre corps. Elles réagissent aux hormones, en libèrent elles-mêmes et sont innervées c’est-à-dire qu’elles sont toutes reliées à notre cerveau grâce au système nerveux.

Lorsque les muscles de notre corps consomment des glucides, le corps libère de l’insuline permettant aux muscles de capter davantage de glucides et indique en même temps aux cellules adipeuses la nécessité de stocker davantage afin de répondre à la demande énergétique croissante des muscles. Les cellules adipeuses libèrent quant à elles des hormones qui viennent indiquer la satiété et donc régler l’appétit. Plus les cellules adipeuses grossissent et se multiplient, moins l’équilibre hormonal régi par celles-ci est efficace et cela provoque une diminution progressive de la notion de satiété et donc un appétit plus grand et la prise de poids.

La perte de poids ne saurait alors se résumer à une simple diminution de l’apport calorique doublé d’une augmentation de la dépense calorique par l’entraînement. Une telle posture produit un déséquilibre qui à terme se traduit par un stockage accru des lipides. Le corps, stressé par une telle configuration se considère alors en situation de privation (apport calorique insuffisant en regard de la dépense énergétique fournie) et réagit tout d’abord en libérant du gras ce qui explique la perte de poids initiale assez rapide mais très vite opte pour une diminution de son métabolisme de base (diminution des dépenses énergétiques de base) et augmente son stockage du gras. Ainsi malgré une privation forte et un entraînement intense, on ne perd plus de poids, on éprouve une plus grande fatigue et on stocke davantage de gras. Seul un bon équilibre général permet la perte de poids saine et durable. Ce bon équilibre passe par un niveau de stress réduit, un sommeil de qualité, un apport juste entre les glucides, lipides et protéines. Ainsi placé dans de bonnes conditions générales (apport calorique adéquat, entraînement raisonnable, stress diminué et sommeil de qualité), le corps peut, sans crainte de manquer, demander aux cellules adipeuses de libérer leur gras et ainsi favoriser la perte de poids dans la durée. Et recevant le juste apport calorique, les cellules adipeuses libèrent adéquatement leur hormone de satiété, nous ne ressentons pas la faim, nous ne sommes pas en situation de manque et notre corps peut aisément suppléer à une dépense énergétique un peu supérieure (généralement on situe le déficit calorique optimal autour de 400 calories) à l’apport reçu en libérant le gras contenu dans les cellules adipeuses. Nous ne perdons pas alors simplement du poids mais nous perdons du gras.

Nos cellules adipeuses ne sont donc pas un simple organe de stockage mais un organe perfectionné capable de communiquer avec le milieu interne de notre corps assurant ainsi notre survie (par le stockage du gras) et régulant notre appétit (par la sécrétion d’hormones agissant sur la sensation de satiété).

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